En 2021, j'ai Ă©tĂ© mise Ă la porte de l'hĂŽpital de jour sans avoir eu mon mot Ă dire. J'ai en effet souhaitĂ© arrĂȘter le suivi avec mon psychologue qui Ă©tait dans une impasse. En effet, Ludovic Leleu se permettait de lire mes conversations sur un site de rencontres. Et lĂ j'ai Ă©tĂ© prĂ©venue 1 demie heure avant de partir que c'Ă©tait mon dernier jour. Ma psychiatre a dit que c'Ă©tait dĂ©plorable la façon dont ça s'Ă©tait passĂ©, le fait de prendre une dĂ©cision Ă chaud. Mon seul regret, c'est de ne plus voir les patients car cĂŽtĂ© soignants, il n'y a rien Ă regretter. Entre les infirmiĂšres qui restent enfermĂ©es dans leur bureau, les psychiatres qui nous considĂšrent comme des personnes diminuĂ©es, certains psychologues qui mettent un diagnostic sans apprendre Ă nous connaĂźtre, on est vite enfermĂ©e dans une case qui nous dĂ©shumanise. DĂšs que je suis arrivĂ©e, le Dr Bouche a voulu me faire faire des tests. Le premier donnait dĂ©pression et ça ne lui suffisait pas. Alors j'ai dĂ» faire le test de Rorscharch. La psychologue m'a mis un diagnostic sans mĂȘme me connaĂźtre, sachant que c'est un test purement projectif. Diagnostic qui s'est avĂ©rĂ© faux et rĂ©futĂ© dĂšs le dĂ©part par ma psychiatre qui me suit depuis longtemps. TrĂšs déçue du suivi oĂč on nous traite avec condescendance et oĂč on se permet de dire comment diriger notre vie.